Chaque mois, nous invitons des coachs, des leaders et des partenaires à se prononcer sur une question «â€¯En Bref » (Quick Take). Cette fois-ci, cependant, nous faisons les choses un peu différemment.
Nous avons contacté notre brillante et toujours inspirante amie, CB Bowman-Ottomanelli. Si vous ne la connaissez pas encore, CB est une référence incontournable en leadership et en coaching exécutif : autrice à succès, PDG de Courage Consulting, et fondatrice de l’Association of Corporate Executive Coaches (ACEC). À travers son travail, elle redéfinit sans cesse ce que signifie «â€¯mener avec courage » dans le monde de l’entreprise, en s’appuyant sur un corpus d’idées et d’impacts en constante évolution.
Ce qui devait être un simple "Quick Take" sur le courage s’est rapidement transformé en une conversation riche et digne d’un épisode de balado. Alors, ce mois-ci, nous vous offrons non seulement un extrait "Quick Take", mais aussi une édition spéciale prolongée : un épisode complet du podcast Let’s Rumble à ne pas manquer.
Restez à l’écoute… et préparez-vous à être inspiré. Faites défiler pour découvrir.
Stefano : Très bien, CB. Voici ta "Question En Bref" du mois. Alors, comment aides-tu les leaders à développer le courage de prendre des décisions difficiles plutôt que de les prendre à leur place ?
CB : Il est vraiment, vraiment important de les accompagner pour qu’ils comprennent qu’ils doivent s’approprier leur propre courage.
Et que le courage, ce n’est pas forcément quelque chose d’énorme ou de spectaculaire, parce qu’il existe différents niveaux et types de courage. J’aime dire que le courage est dans l’œil de celui qui le vit.
C’est vrai, non ? Si vous êtes PDG et que vous devez prendre une décision qui va affecter toute l’entreprise, c’est un certain type de courage. C’en est un autre si vous êtes conférencier et que vous avez peur de parler devant un large public, mais que vous souhaitez ardemment le faire. Cela demande du courage.
Il faut du courage si vous êtes dépendant et que vous voulez arrêter la drogue. Si vous voulez perdre du poids et arrêter de manger de la crème glacée, du Häagen-Dazs. Il y a toutes sortes de formes de courage. Et nous devons les accepter, surtout... Et c’est ce qui m’a poussée à creuser cette question. Dans le monde d’aujourd’hui, ici aux États-Unis, on traverse ce que j’appelle six pandémies. Pas une, mais six.
Et nous n’avons jamais vécu quelque chose de semblable auparavant.
Les gens ont perdu leur sens du courage. Ils se sentent vaincus. Et cela touche tout le monde, du simple individu jusqu’à la salle du conseil d’administration. Ce n’est pas seulement une affaire individuelle. Cela se propage à tous les niveaux, et…
C’est comme si, dans tout ce que l’on touche, on ressent une forme de défaite.
Et donc, on ne reconnaît pas qu’en réalité, on fait preuve de petits actes de courage, des gestes quotidiens qui nous rapprochent de nos objectifs… Et on ne valorise pas ces petits actes de courage que l’on accomplit.
On dit : « Oh, ce n’est rien… » Surtout les femmes. « Oh, ce n’est pas grand-chose, tu sais… » On ne se donne pas de crédit. Et pourtant, on doit absolument se l’accorder, parce que cela nous donne encore plus de courage pour prendre les grandes décisions quand le moment est venu.